lundi 3 novembre 2008

Retour sur l'ADISQ...


...quelques heures après tout le monde. Faut bien dormir et réfléchir un peu avant d'écrire, quoi.

La soirée a bien commencé. Si on oublie Sylvain Cossette, le numéro d'ouverture était assez époustouflant, principalement grâce à Karkwa et à Gatineau. Un loup qui joue du drum avec 2 autres collègues batteurs, ça met de l'ambiance. Et comme si ce n'était pas suffisant, on y a ajouté un choeur d'enfant hystériques, pour nous livrer un des plus beaux moments du Volume du Vent. Y'a rien à faire: moi, des enfants qui rockent, ça me fait brailler de bonheur.

Les remises de prix ont aussi commencé d'une manière intéressante. Avec Isabelle Boulay comme première gagnante, disons qu'on savait où on était... Interprète féminine de l'année en plus... comme en 1999, en 2000, en 2001, en 2002, en 2003 et en 2007. Est-ce que quelqu'un se rappelle comment c'était ennuyeux de regarder la F1 à l'ère de gloire de Michael Schumacher? Même chose ici.

Par contre, justice a été rendue au très beau travail de Karkwa. S'ils n'étaient pas récompensés pour ce magnifique album, Dieu sait quand ça serait arrivé.

Évidemment, je dois mentionner l'hommage à Celine. Quelle expérience hallucinante. Vu à la télé, j'aurais probablement changé de poste éventuellement, ou bien je serais allé me chercher un snack. Mais sur place, ça dépassait l'imagination. Passé ce qu'on croit être la durée normale d'une ovation, eh bien ça continuait encore. Et encore. Et encore. Ç'en était à se demander si un interrupteur avait été oublié à la position ouvert.

Luc Plamondon m'a semblé aussi désagréable que d'habitude. Mais notre sirène d'alarme nationale n'était pas si mal dans ses remerciements.

Gregory Charles, interprète masculin de l'année 2008. Suis-je le seul à ne pas comprendre? C'est au-delà de la surprise.

Je doute qu'on ait pu s'apercevoir de la chose à la télé, mais bon nombre de jingles utilisés pour encadrer les pauses publicitaires ou pour accompagner les archives étaient tirés de pièces d'artistes alternatifs: Gatineau, Karkwa (j'ai dû entendre la pièce le Volume du Vent 15 fois hier soir), Navet Confit, Band de Garage (merci Philippe Papineau).

Bref, la soirée fut vraiment agréable et a passé très vite, entre autres en ayant l'occasion d'observer l'armée de techniciens (environ 20 à la fois sur scène) faire les changements d'aménagements. Ça donne vraiment envie d'y retourner, même si c'est pour être encore placé sur le côté de la scène et réussir à entrer dans la salle juste pour le début du show même si on est arrivés 30 minutes d'avance.

Et en passant, si j'ai bien compté, je récolte un beau 8/12 pour mes choix de tête, malgré un 4/10 pour mes choix de cœur. Bravo moi!

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