Une question qui fait mal.
Elle était pourtant écrite à la une du Devoir ce matin. Je sais pas pour vous, m'ai j'ai un peu l'impression de m'être fait avoir quelque part...
mercredi 25 février 2009
lundi 23 février 2009
Malajube au Petit Champlain.
C'est vraiment une très belle soirée que nous avons passée en compagnie de Malajube, pour le dernier de deux concerts au Théâtre du Petit Champlain, à Québec.
Je ne m'étais pas encore fait une opinion définitive de l'album Labyrinthes, sorti très récemment. Mais en concert, l'énergie de ces pièces atteint son but. La machine de Malajube est très bien huilée.
Il faut souligner tout d'abord l'impressionnant travail du batteur Francis Mineau. Ce gars est une machine. Il y a constamment quelque chose d'intéressant et d'inventif dans son jeu; il ne sert absolument jamais de métronome. Et son niveau d'énergie est complètement contagieux, particulièrement sur les nouvelles pièces comme Christobald ou les Collemboles.
Les autres membres du groupe, pour leur part, me semblent plus intéressant comme constructeurs de chansons que comme instrumentistes haute performance. Mais ceci dit, les pièces sont si riches et bien faites que je crois que tous les membres sont essentiels au groupe.
Même si certains parlaient d'une certaine imprécision dans le spectacle de Montréal, je n'ai rien vu de tel à Québec. Le spectacle m'a paru très bien rodé, hyper-tight, le groupe en pleine possession de ses moyens. Peut-être que le Robot Sexy était un peu moins intéressante que le reste, mais comme je suis moins familier avec le matériel du premier album, je me retiens de juger.
Puisque le disque est très récent, c'est en concert que j'ai pu prendre la mesure du nouveau matériel proposé. Plus que le côté progressif très souvent mentionné, c'est le traitement metal donné aux nouvelles pièces qui est venu me chercher. Qui m'a carrément pris aux tripes, en fait.
C'est mon idée personnelle: j'aime croire que le choix des sujets des chansons s'est fait avant de déterminer l'orientation musicale - que c'est le fait d'aborder des thèmes comme la religion et la mortalité qui ont fait que l'utilisation de sonorités plus brutale allait de soi. En tout cas, ça marche dans ma tête.
Et encore plus dans mes oreilles. D'autant plus que les voix sont aussi délicates, voire frêles qu'avant. Le contraste fonctionne complètement: une douceur vocale qui contraste et s'équilibre avec l'intensité de la musique.
Mentionnons finalement une autre découverte: celle du Petit Champlain, une salle très intimiste, où l'on est très près des musiciens même à l'endroit le plus éloigné. Dommage que ce soit à 3 heures de route de chez moi.
Je ne m'étais pas encore fait une opinion définitive de l'album Labyrinthes, sorti très récemment. Mais en concert, l'énergie de ces pièces atteint son but. La machine de Malajube est très bien huilée.
Il faut souligner tout d'abord l'impressionnant travail du batteur Francis Mineau. Ce gars est une machine. Il y a constamment quelque chose d'intéressant et d'inventif dans son jeu; il ne sert absolument jamais de métronome. Et son niveau d'énergie est complètement contagieux, particulièrement sur les nouvelles pièces comme Christobald ou les Collemboles.
Les autres membres du groupe, pour leur part, me semblent plus intéressant comme constructeurs de chansons que comme instrumentistes haute performance. Mais ceci dit, les pièces sont si riches et bien faites que je crois que tous les membres sont essentiels au groupe.
Même si certains parlaient d'une certaine imprécision dans le spectacle de Montréal, je n'ai rien vu de tel à Québec. Le spectacle m'a paru très bien rodé, hyper-tight, le groupe en pleine possession de ses moyens. Peut-être que le Robot Sexy était un peu moins intéressante que le reste, mais comme je suis moins familier avec le matériel du premier album, je me retiens de juger.
Puisque le disque est très récent, c'est en concert que j'ai pu prendre la mesure du nouveau matériel proposé. Plus que le côté progressif très souvent mentionné, c'est le traitement metal donné aux nouvelles pièces qui est venu me chercher. Qui m'a carrément pris aux tripes, en fait.
C'est mon idée personnelle: j'aime croire que le choix des sujets des chansons s'est fait avant de déterminer l'orientation musicale - que c'est le fait d'aborder des thèmes comme la religion et la mortalité qui ont fait que l'utilisation de sonorités plus brutale allait de soi. En tout cas, ça marche dans ma tête.
Et encore plus dans mes oreilles. D'autant plus que les voix sont aussi délicates, voire frêles qu'avant. Le contraste fonctionne complètement: une douceur vocale qui contraste et s'équilibre avec l'intensité de la musique.
Mentionnons finalement une autre découverte: celle du Petit Champlain, une salle très intimiste, où l'on est très près des musiciens même à l'endroit le plus éloigné. Dommage que ce soit à 3 heures de route de chez moi.
jeudi 12 février 2009
Sons et images
D'autres ont déjà souligné à grands traits les qualités musicales du travail de Antony and the Johnsons. Je suis d'accord pour dire que The Crying Light et Another World sont des œuvres saisissantes et très touchantes. Par contre, je crois qu'Antony (ou quelqu'un de son équipe) accomplit un travail artistique très intéressant, qui n'a rien à voir avec la musique mais qui la suit de très près.
Sur la dizaine de titres que je vois paraître chaque semaine de l'année, il est tout de même assez rare de voir une pochette qui soit vraiment digne d'intérêt. Je crois que c'est dommage, car c'est peut-être l'objectif de posséder une pochette qui pousse encore bon nombre de personnes à acheter un disque plutôt que de le télécharger. Donc, parmi ces quelques pochettes dignes d'intérêt, celles d'Antony sortent carrément du lot - elles ouvrent une toute autre dimension artistique de son travail.
Par le choix de certaines images, le musicien s'associe à des artistes d'autres disciplines - cherche à établir avec eux des rapports de proximité, de parenté, de filiation, d'influence, je ne saurais dire exactement. Plus concrètement, les pochettes des deux derniers disques - l'album et le EP qui a annoncé sa venue - représente le danseur japonais Kazuo Ohno, inventeur du Buto.
I Am a Bird Now se déroulait dans un autre univers - même si le style a une belle similitude. On y voit une figure féminine dans un lit. L'image est très belle. Ce n'est qu'à la regarder avec attention que l'on comprend qu'il s'agit d'une chambre d'hôpital. Et en se documentant un peu, on apprend quel est l'événement représenté. Or, même ce savoir funeste ne nous enlève pas le goût de voir cette image. Enfin, personnellement, ça m'a simplement donné le goût de replonger dans les créations de Warhol et de son entourage.
En ce sens, le travail d'image est ici très réussi: il ouvre l'esprit, motive à découvrir encore autre chose. Il ne décrit pas d'une façon fermée la production musicale, mais l'ouvre totalement, invitant l'auditeur à ne pas s'y limiter.
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