lundi 20 octobre 2008
Post mortem
Paraît qu'on avait des raisons de fermer le Spectrum. Paraît qu'on voulait le détruire pour mettre autre chose à la place. Paraît qu'il était dans le chemin, qu'il avait fait son temps, qu'on avait besoin de l'espace.
Un an plus tard, le cadavre du Spectrum était toujours à pourrir sur la place publique, comme les pendus d'autrefois. Pas évident de savoir quelle leçon on a cherché à nous donner par cette image. On aurait pas pu profiter de l'endroit encore un an?
Voilà les idées que j'avais en tête il y a un mois, en passant au centre-ville. Cette semaine, j'ai constaté que le travail est commencé. Et je me demande ce que ma ville va devenir. Je me cherche un refuge.
Parce que vous savez ce qui s'en vient à la place. Et parce que je ne veux pas oublier Calogero, B.A.R.F., Banlieue Rouge, les Secrétaires Volantes, Galaxie 500, the Residents, Einstürzende Neubauten, Michel Rivard, the Tea Party, Monsieur Toad, et tous les autres artistes que j'ai pu voir sur ces planches.
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