dimanche 7 décembre 2008

Neil Young au Centre Bell


Je dois avoir découvert Neil Young aux environs de 1993, avec l'album Freedom. En 1995, je passais une audition à mon école secondaire, chantant Rockin in the Free World devant quelques professeurs et collègues étudiants. Ma voix d'ado et mon inexpérience ont fait que l'aventure musicale s'est arrêtée là. Mais la musique de Young m'a suivie jusqu'à maintenant.

De mémoire, c'est donc la première occasion en 15 ans que j'avais de voir le gars en concert. On peut donc facilement imaginer mon niveau d'attente. Même si je ne possède que quelques disques (Young en a une bonne trentaine), certaines chansons font partie de moi.

Young a passé deux bonnes heures sur scène, à se donner avec énergie. Et à la fin, tous les gens autour de moi dans les blancs (assez haut pour avoir le vertige) étaient debout. Moi je pleurais de joie, d'avoir pu voir un morceau d'histoire du rock nous donner autant.

Hey Hey, My My, Cinnamon Girl, The Needle and the Damage Done, Heart of Gold et Old Man jouées l'une après l'autre, Cowgirl in the Sand, Rockin in the Free World, et en rappel, A Day in the Life. Plus un bon paquet de chansons que je ne connaisais pas, évidemment - l'homme dispose d'assez de chansons pour jouer jusqu'à demain matin.

J'ai toujours été fasciné par le son de guitare électrique de Neil Young. Mes jumelles m'ont permi de repérer une Gibson Les Paul noire, agrémentée d'un tremolo Bigsby. Vérification faite, Young possède cette guitare, nommée Old Black depuis 1969. Bon nombre de ses solos distinctifs auraient donc été enregistrés avec elle. On parlait d'histoire du rock?

Aucun commentaire: