19, Adele, XL, XLCD313, Select, 2008.
Je suis paresseux, et j'ai le verbe en hibernation ces jours-ci. Je prends quand même quelques minutes pour vous parler de ce disque, qui m'a époustouflé aujourd'hui alors qu'il était mis en vente au Québec. Un peu le style de Amy Winehouse en plus simple, et de l'émotion à revendre.
Vous vous rappelez de l'arrivée de Gnarls Barkley? Au moment de la mise en vente, mai 2006, ils étaient de purs inconnus. Finalement, Crazy est devenue la chanson de l'été. Ben voilà, je prédis qu'Adele roulera en boucle très prochainement. Déjà no. 1 des ventes en Grande-Bretagne d'où elle est originaire (sa situation étant ainsi très similaire à Gnarls Barkley), elle va probablement se retrouver dans mon top 10 de fin d'année.
Éventuellement, je vous parlerai des chansons. En attendant, faites comme moi: écoutez-les jusqu'à les connaître par coeur.
Distortion, Magnetic Fields, Nonesuch, 2327036, Universal, 2008.
Il est sorti. Un nouvel opus de Stephin Merritt, génial auteur de 69 Love Songs, c'est un événement en soi. Comme le titre l'indique, le son de ce disque ne conviendrait pas à certaines oreilles délicates. Par contre, on retrouve le sens de la mélodie efficace et faussement innocente de Merritt. Et comme les paroles sont toujours sources de profondes réflexions, je vais m'en permettre encore un peu. Mais je vous en reparle, promis.
Juste une petite en passant: j'ai toujours cru que la musique était secondaire chez les Magnetic Fields, que les paroles portaient 90% du contenu. Peut-être pas, finalement. Je pense qu'elle se fait discrète, mais une fois que l'on y porte attention, on peut y découvrir de belles explorations.
On attend impatiemment cet hiver/ ce printemps
Claire Diterzi, Grand Corps Malade (31 mars), peut-être un Bashung. Pour commencer.