jeudi 7 août 2008

Radiohead

Voici quelques souvenirs du concert de Radiohead, au Parc Jean-Drapeau, le 6 août 2008.

  • La performance du groupe était vraiment remarquable. D'où j'étais, le son était vraiment très clair, sans la moindre distorsion. On pouvait donc entendre tous les détails des arrangements, et tous les changements apportés par rapport aux versions studio. L'interprétation était vraiment une réussite sur toute la ligne.

  • Malgré sa clarté, j'ai eu certains problèmes avec le son. Il m'a semblé qu'il passait en alternance du grave à l'aigu, un peu comme lorsqu'on ouvre et ferme ses mains devant un haut-parleur. Peut-être que tous n'ont pas eu ce problème, mais de la colline, c'est ce que j'ai entendu.

  • Nude: vraiment, de très beaux éclairages, et la performance vocale de Yorke était à la hauteur de cette magnifique pièce. On se serait cru dans une salle de bal.

  • Weird Fishes/ Arpeggi: ma préférée sur In Rainbows, et celle qui m'a fait pleurer hier soir. Par sa beauté, et son exécution à la hauteur de mes attentes.

  • The Gloaming: à l'entendre, je me suis rappelé ce que j'avais lu quelques jours avant sur Pitchfork: c'est vrai que cette pièce est encore meilleure live que sur disque. La fin était d'ailleurs complètement déconstruite, un bel exemple des recherches des dernières années.

  • The National Anthem a été précédé de quelques secondes d'une ligne ouverte radiophonique bien de chez nous. Un peu comme sur la version entendue sur I might be Wrong. L'effet était très intéressant et la version, puissante.

  • Hier soir, à quelques centaines de mètres de la scène, avait lieu le dernier feu d'artifices de l'année à Montréal. Est-il besoin de préciser que tout ne correspondait pas nécessairement à la mise en scène prévue par le groupe? Mais ça donne du bon divertissement, comme Thom qui se met à parler de “fireworks and duplicate/ dead from the neck up” sur Faust Arp. Ou encore mieux, ces mêmes feux d'artifices qui se terminent une seconde avant que 32 000 personnes entonnent le fameux “this is what you get” de Karma Police. Des moments comme ça, ça vaut le prix du billet.

Ma setlist est dans un désordre quasi-total, mais je crois que tous les titres y sont. Tous les commentaires sont les bienvenus.

15 steps
Nude
All I Need
There There
Weird Fishes/ Arpeggi
Morning Bell
The Gloaming
Fake Plastic Trees
Reckoner
My Iron Lung
Like Spinning Plates
Jigsaw Falling into Place
House of Cards
The National Anthem
Optimistic
Bodysnatchers
You and Whose Army?
Paranoid Android
Lucky
Idiotheque
Videotape
Faust Arp
Karma Police
Bangers & Mash
Everything in its Right Place

4 commentaires:

Villemure a dit…

Excellent show en effet, attitude très "professionnelle", ce qui est un plus et un moins à la fois. C'est pourquoi je préfère les spectacles dans de petites salles, mais pour Radiohead, impossible évidemment.

Pour ce qui est de la clarté du son, l'alternance des graves aux aigu, l'explication est bien simple. C'est à cause du vent...Le son c'est essentiellement des molécules d'air qui se cognent jusqu'à tes oreilles. Quand le vent se met de la partie, il pousse l'air, et les hautes fréquences étant les moins puissantes énergiquement sont les premières à être affectées.

Également, le show était un peu trop compressé à mon goût, dans les bouts qui buchent le son écrasait drastiquement et l'effet était moins efficace.

anyway, bon show, y a pas de doute.

Le Disquaire a dit…

Merci de m'éclairer. Mais dis-moi, comment je peux reconnaître cet écrasement? Et là il faut m'expliquer ça comme à un enfant, puisque je n'ai jamais mis les pieds dans un studio de son.

Villemure a dit…

Ok, alors je ferai un post sur la compression hyper vulgarisé, bientôt. Ça peut intéresser beaucoup de gens je crois, et c'est un aspect de la musique populaire moderne que les gens connaissent qu'à moitié. Tout est tellement compressé partout. Mais on aime ça, mine de rien!
à plus
JP

Villemure a dit…

Voilà qui est fait mon cher!
simple, et je l'espère facilement compréhensible.
JP